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Retrouvez l'équilibre dans votre univers

À l'occasion du congrès de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec au palais des Congrès, j'ai assisté à une formation formidable sur la TCC.  La quoi ?  La thérapie cognitivo-comportementale.  Cette formation donnée par Claude Leclerc, infirmier Ph.D, un enseignant passionné et passionnant, m'a permis d’ajouter de nouveaux outils pour aider les gens à reprendre le pouvoir sur leur vie.  Ce qui m'amène à vous parler du stress.

 

Stress, angoisse ou anxiété, comment s'y retrouver.      

 

Le stress est un ensemble de réactions qu'une personne ressent en faisant face à une situation donnée, ces réactions peuvent prendre la forme d'anxiété ou d'angoisse. Le stress est positif et motive à se réaliser.  Le stress aigu est la réaction physiologique du corps à un évènement perçu comme dangereux.  Quand la situation est terminée, le corps revient à son état normal.  Une situation provoquant une réaction de stress qui persiste sur une longue période devient ce qu'on appelle, stress chronique .

 

La santé, c'est ce qui sert à ne pas mourir

chaque fois qu'on est gravement malade. 

Georges Perros.

 

Prenez votre voiture par exemple. Si votre moteur est en bon état et vous faits l'entretien de votre voiture régulièrement, vous serez capable de faire face à un stress aigu ( décès d'un être cher, accident, perte d'emploi, divorce, etc) . D'un autre côté, si vous vivez du stress chronique ( un conflit avec un proche, surcharge de travail, difficultés familiales, problèmes d'argent) et que vous fumez, mangez mal, ne faites pas d'exercice, il sera plus difficile pour votre organisme de récupérer si vous faites face à une situation de choc.  de plus, quand la personne vit du stress chronique, elle peut commencer à souffrir des effets négatifs du stress et peut même s'épuiser.  

Quelques distinctions

L'anxiété est caractérisée par un sentiment d'appréhension, de tension, de malaise, de terreur face à un danger  de nature indéterminée. On peut ressentir une nervosité intérieure, des inquiétudes, pensées récurrentes, un sentiment de pessimisme. L'anxiété doit être distinguée de la peur qui répond à une situation menaçante réelle.

On différencie l'angoisse qui correspond à des épisodes de crises de panique,  survenant de manière périodique qui affecte les personnes de manière  de manière durable. En bref, l'angoisse est un sentiment ponctuel et intense avec une sensation  de perte de contrôle et de danger imminent.  Les signes sont le plus souvent l'association d'oppression thoracique, d'accélération du rythme cardiaque, sensation de boule dans la gorge, ... Lors d'une crise d'angoisse, on n'est plus capable de faire ses activités.  On peut avoir le sentimentl'impression de faire une "crise de coeur", "qu'on va mourir".  Si pensez souffrir d’angoisse ou d’anxiété, il est important de consulter votre médecin il saura vous guider vers les ressources appropriées pour vous.

Les symptômes de stress

 

La première étape c'est d'être conscient des symptômes du stress  par certains signes variable d'une personne à l'autre.  Subtilement au début, si on ne leur porte pas attention, ils deviendront de plus en plus incommodants pour attirer notre attention.

 

·  physiques: difficultés à digérer, reflux, urticaire, diarrhées, maux de tête, insomnie, tensions musculaires, vous attrapez facilement le rhume ou la grippe, etc.

· émotifs: inconfort, pleurs, colère, impatience, tension, peurs, vous vous sentez énervés, etc

· mental: pensées récurrentes qui vous empêchent de vous endormir, inquiétudes, vous vous attendez au pire, problèmes de mémoires, etc

· comportemental: vous êtes surchargés, vous prenez tout sur vos épaules, vous avez l'impression de manquer de temps et de courir tout le temps. Vous fumez plus, buvez plus, mangez plus de mal-bouffe.

 

Toutes ces réactions finissent par affecter notre comportement afin de s'adapter.  Quand le niveau de stress est vraiment perçu par la personne comme supérieur à ses ressources pour y faire face, c'est un sentiment d'impuissance qui se manifeste et les symptômes s'amplifient et mène à l'épuisement.

 

Les symptômes, sont des signaux d'alarme pour nous avertir que quelque chose ne va pas.  En les ignorants, ou en espérant qu'ils disparaissent d'eux-mêmes comme par magie, on remet notre pouvoir à des forces externes et cela nous rend davantage vulnérable. 

 

BONNE NOUVELLE !

 

La bonne nouvelle dans tout ça c'est qu'il y a plusieurs choses que vous pouvez faire, qui sont en votre pouvoir. Oui, parfois cela peut être si douloureux que vous avez l'impression que vous ne pouvez rien y faire.  Je ne répéterai jamais assez qu'il est important de s'arrêter et de prendre conscience de ce qui ne va pas avant que les symptômes s'amplifient et fassent des dommages qui peuvent être irréversibles.

Quand les symptômes sont pris à temps, la personne peut compter sur ses ressources et l'aide externe pour reprendre le contrôle.  Il est important d'intervenir sur tous les aspects de la personne, au niveau physique, mental, émotionnel afin d'obtenir un résultat optimal.

Quelques conseils:

 

1. Se responsabiliser.  Nous avons le pouvoir de modifier notre situation.  Il suffit de le vouloir et de le décider.  Avez-vous le désir d'améliorer votre condition? Vous seul pouvez prendre la décision d'aller mieux. 

2. Demander une aide professionnelle.  Il est important de prendre le temps de faire une introspection.  Parfois, on se sent tellement pris à l'intérieur de la situation qu'on n'en voit pas la sortie.  Une personne extérieure et objective peut vous aider à faire le point et vous orienter vers vos ressources et vous enseigner à utiliser des outils simples et efficaces.  Si vous voulez régler définitivement le problème, il est important de travailler à découvrir la cause première et non pas seulement traiter les symptômes. 

3. Utiliser des outils simples et efficaces. Il en existe plusieurs, j'utilise entre autres la PNL, la TCC, la thérapie d'impact, la relaxation et autres.  Nos pensées ont une grande influence sur notre corps. Voici un petit exercice simple à faire : Pensez à un problème que vous vivez en ce moment.  Comment vous sentez-vous physiquement.  vous vous sentez peut-être tendu, votre respiration est coincée et  un sentiment d'abattement vous envahi.  Maintenant je vous invite à penser à un moment dans votre vie ou vous étiez tellement bien.  Replongez-vous dans ce souvenir. Voyez comment votre corps réagit, quelles sont vos pensées, voyez comment cela influence vos émotions.  Quel état préférez-vous?  Facile à utiliser, accessible à tous et utilisable n'importe où et n'importe quand.

4. Réseau de soutien. A qui pouvez-vous faire des confidences? Qui peut vous guider, vous donner un conseil? Qui peut vous donner un feedback? Qui peut vous aider en cas de besoin?( prêter de l'argent, déménagement, problème d'ordinateur, de toilette qui coule). Avec qui je peux socialiser?( aller prendre un café, aller au cinéma,...)  Sur qui pouvez-vous compter?

5. Autres approches:  l'acupuncture, l'ostéopathie, la naturopathie, la chiropratie, l'ostéopathie, la massothérapie, les thérapies énergétiques, telles que le reiki, et autres.  Ces disciplines peuvent vous aider en autant que vous ne remettez pas votre pouvoir entre leurs mains.  Selon les déséquilibres de votre personne, elles peuvent faciliter le processus, mais jamais ne remplaceront votre participation à la récupération.  

6. Les médicaments: Quand le déséquilibre est trop grand et qu'on a épuisé toutes nos ressources, une aide médicamenteuse est parfois utile et même nécessaire.  Parlez-en à votre médecin. Cela se compare à l'utilisation de béquille lorsqu'on a une fracture de la jambe.  Il ne faut pas oublier qu'il est essentiel de faire de la réadaptation.  La médication seule n'est pas suffisante.

7. Retrouver une hygiène de vie saine, alimentation santé, sommeil, activité physique, relaxation, gestion des émotions. Faire du sport ? Oui et non.  En préventions, il est très important de faire du sport, en perte d'énergie, la priorité n'y est pas. Le sport peut être un bon moyen de gérer son stress. Par contre, lorsque nous sommes en perte d'énergie, le sport demande un surplus d'énergie au corps qui est déjà affaibli et contribue à l'épuiser.  On préférera alors aller prendre une bonne marche pour favoriser l'oxygénation et la relaxation.

Finalement, tout est une question d'équilibre.  C'est comme le vélo.  On peut se laisser aller, mais il ne faut jamais arrêter de pédaler ou on va tomber. 

 VOUS AVEZ LE POUVOIR D'ÊTRE EN SANTÉ! 

 

Patricia Forget 28 octobre 2011

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